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Quand le sport change tout

C’est connu, le sport change la vie de biens des gens. C’est le cas de la recrue Audrey Ann Boisvert, qui se joindra à l’équipe féminine de soccer des Citadins à l’automne prochain. Présentant une dyslexie dysortographie, la jeune femme de 19 ans a parcouru un long chemin avant de faire son entrée à l’université.

Son futur entraîneur-chef, Alexandre Da Rocha, connaît Audrey Ann depuis qu’elle a 6 ans, puisqu’il était le directeur technique de l’Association de soccer de Varennes, sa ville natale. Il la voyait souvent se promener dans les rues de Varennes avec son ballon de soccer. «C’est rare de voir ça. Je me disais « cette enfant-là, elle a le soccer tatoué »», se souvient celui qui a suivi son évolution athlétique, sans toutefois être son entraîneur.

Très vite, Audrey Ann le savait : elle voulait à l’université et jouer au soccer. Évidemment, si la présence d’Alexandre Da Rocha à l’UQAM a eu un impact sur sa décision, les valeurs véhiculées par l’UQAM et les Citadins ont elles aussi pesé dans la balance.

Parcours atypique

Audrey-Ann a développé une multitude d’outils et de techniques d’études au fil des années. Malgré tout, elle s’est vue refusée l’accès au programme de sport-études (dirigé aussi par fon futur entraîneur) en secondaire 2, en raison de ses notes. Elle a toutefois retroussé ses manches et a travaillé plus fort afin d’y entrer l’année d’ensuite. «C’est le soccer qui m’a aidé dans tout mon parcours. Ça me permet de mieux m’organiser. J’ai vraiment besoin de bouger, alors le soccer me permet de dépenser mon énergie et d’être ensuite capable de me concentrer», explique celle qui entamera au cours des prochains mois son baccalauréat d’intervention en activité physique, profil enseignement de l’éducation physique et à la santé.

«Quand je me souviens qu’il y a six ans à peine elle n’avait pas les notes pour notre sport-études, de savoir qu’elle entre à l’université tout en pouvant pratiquer le soccer… Ça, c’est un des meilleurs exemples de réussite dans le sport», mentionne Da Rocha, fier de tout le chemin parcouru par Audrey Ann.

Résilience et polyvalence

Le pilote de la formation uqamienne parle évidemment de la grande résilience de la jeune femme, mais également de la polyvalence de l’athlète. «Audrey Ann va jouer dès l’année 1. Elle a les capacités de jouer comme titulaire et remplançantede qualité avec nous. Cette joueuse gauchère, a les outils nécessaires pour jouer à deux postes différents: arrière gauche et arrière centrale», précise Alexandre Da Rocha.

Comme le programme de sport d’excellence de l’UQAM et les Services à la vie étudiante de l’université offrent une multitude de services étudiant.e.s et aux étudiant.e.s-athlètes, Audrey Ann pourra bénéficier, au besoin, d’aide spécifique en tutorat ou encore d’aménagement pour la passation de ses examens.

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