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La psychologie sportive plus que jamais

Alors que la pandémie entraîne son lot de préoccupations, plus que jamais l’équilibre psychologique et la santé mentale sont au cœur des enjeux auxquels font face les étudiant.e.s universitaires. Bien qu’ils soient adéquatement entourés, les étudiants-athlètes ne font pas exception : eux aussi sont en quête d’équilibre. C’est pourquoi au tournant de l’année 2021, la direction du programme des Citadins a voulu passer en mode solution. Parmi celles-ci, Charles Miller.

Si le nom de Charles Miller résonne à l’UQAM, c’est que ce dernier est bachelier en psychologie (UQAM, 2019) et ancien porte-couleurs de la formation masculine de basketball des Citadins (2016-2019). Après avoir obtenu son baccalauréat, le Montréalais s’est dirigé vers l’Angleterre, et c’est à l’Université Nottingham Trent qu’il a complété sa maîtrise en psychologie sportive (2020). De retour au Québec depuis décembre, Charles complète actuellement une certification en performance mentale de l’Association canadienne de psychologie du sport.

La question est légitime : qu’est-ce qui a motivé Charles à revenir à son alma mater? « J’ai un grand attachement à toutes les institutions où j’ai évolué. J’avais envie de revenir à mes racines. Avoir la chance de travailler avec les Citadins, c’était une occasion que je ne voulais pas rater », raconte-t-il.

En fait, le principal intéressé a démontré beaucoup de proactivité pour développer cette association avec son ancien programme. Comme il le relate, « à l’automne, j’ai eu plusieurs discussions avec Daniel Méthot (coordonnateur du sport d’excellence à l’UQAM). Le programme avait un besoin, et j’avais envie de m’impliquer. Il faut dire que j’ai été grandement inspiré par Lan Anh Phan qui depuis 3 ans travaille avec d’autres équipes Citadins.  Elle était avec l’équipe de basket quand je jouais. ». C’est finalement en décembre que l’offre est concrétisée : tous les entraîneur.e.s des Citadins se sont vus proposé l’accompagnement en psychologie sportive. Le premier à avoir sauté sur l’offre est Alexandre Da Rocha, entraîneur-chef de la troupe féminine de soccer.

« Le soir même où j’ai reçu le courriel, j’ai proposé à Charles qu’on s’appelle. J’aimais beaucoup l’étudiant-athlète que j’avais vu évoluer au basket. Je savais qu’il avait une éthique de travail irréprochable et que son attitude était exemplaire. Ses valeurs rejoignent les miennes, tout comme son attitude », mentionne coach Da Rocha.

Équilibre vs performance

Quelques échanges ont été nécessaires pour bien démarrer l’association entre l’apprenti en psychologie sportive et la formation féminine de soccer puis, dès la mi-janvier, les rencontres ont débuté. Sessions individuelles avec les joueuses, meeting d’équipe, rencontres avec les entraîneurs : le programme de Charles est varié et chargé.

Bien que sa certification en cours concerne davantage la psychologie de performance, Charles est conscient que la situation actuelle affecte considérablement la notion de performance dans la vie des étudiant.e.s-athlètes. « En ce moment, on ne parle pas de performance sportive; il n’y a pas de saison, pas de matchs. La grande question à se poser, c’est comment on peut passer à travers ça et se préparer adéquatement pour être prêts mentalement à un retour sur le terrain. Les athlètes ne sont plus les mêmes qu’ils étaient l’an dernier. Ils vont devoir comprendre ça et construire à partir de là », explique-t-il. 

Actuellement, l’apprenti consultant sportif parle davantage de la place du sport dans la vie des athlètes, de l’équilibre dans leur routine, de leur motivation à travers tous leurs engagements. La consultation mentale est non seulement une clé en cette période pandémique, mais Charles Miller comme Alexandre Da rocha estiment que les bienfaits sont nombreux et transférables dans toutes les sphères de la vie.

L’importance du travail d’équipe

Actif depuis quelques semaines auprès des sportives, mais aussi auprès de l’équipe d’entraîneurs, Charles reconnait l’importance du travail d’équipe, tout comme son nouveau collègue. « Mon souhait, c’est que Charles poursuive son accompagnement jusque sur le terrain. J’aimerais qu’il soit avec nous [l’équipe d’entraîneurs] en entraînement et en match, pour qu’il puisse observer tant les comportements des filles que les nôtres », souligne Da Rocha.

Heureusement, l’équipe d’encadrement reste grandement soudée malgré la situation pandémique. C’est sous le signe de la collaboration que les échanges se font entre les entraîneurs, le responsable de la préparation physique des Citadins, Athanasio Destounis, et Charles. Grâce à leur travail collectif, c’est un plan efficace et réaliste qui a proposé aux athlètes.

En attendant le retour sur la surface de jeu, on sent que l’arrivée de ce nouvel allié a insufflé un vent de fraîcheur à la troupe féminine de soccer.

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