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Laurent Palacio-Tellier, mon histoire

Habituellement, le gala de fin d’année est l’occasion de saluer le parcours des finissant.e.s. Cette année, en raison des circonstances exceptionnelles, nous ne pouvons tenir le traditionnel gala et donc reconnaître nos vétérans. Afin de le faire différemment, nous avons offert à certains finissants la chance de tirer un bilan de leur passage avec les Citadins de l’UQAM. Dans ces quelques textes, ils se confient sur ce qu’ils ont tous qualifié d’années marquantes dans leur vie.

L’auteur de ce texte est Laurent Palacio-Tellier, étudiant-athlète en soccer depuis 2015, membre des équipes championnes provinciales de 2015 et 2016 et participant à rien de moins que 4 championnats canadiens (2015 à 2018). Laurent est également étudiant en communication.

Mon histoire

Je me suis inscrit en soccer à l’UQAM il y a cinq ans. En fait, je suis entré dans le bac en Communication, politique et société. C’est générique, mais je ne savais pas ce que je voulais faire. Je me suis dit que j’allais commencer par jouer au soccer et je verrais le reste plus tard.

Contrairement à plusieurs, je n’ai pas été recruté dans l’équipe. En fait, j’ai été recruté par mon beau-frère James Louis-Jeune, c’est lui qui m’a mis en contact avec les entraîneurs. Ceux-ci ne me connaissaient pas du tout, Athanasio s’attendait à voir arriver un petit latino en raison de mon nom de famille argentin. Je sais qu’il fut déçu quand on s’est rencontré la première fois. Je tiens à le saluer, car il est à mon avis la figure la plus marquante des Citadins.

En 2015, à mon arrivée dans l’équipe, les «Loups Bâtards» étaient déjà champions en titre. Ils produisaient également un des plus beaux niveaux de jeux amateurs que j’ai vus. Je dis cela en toute franchise et sans biais, cette équipe est de loin la meilleure équipe dans laquelle j’ai joué. Avec du recul, j’aurais aimé profiter davantage de ces débuts. Quand on commence, la frustration de moins jouer est difficile à gérer, mais pourtant elle nous fait perdre nos meilleurs moments. Je jouais moins dans une équipe qui gagnait à mes débuts, et je jouais plus dans une équipe que n’a pas gagné par la suite. Ça parait peu glorieux dit comme cela, mais j’en suis content. L’équipe a changé, et moi avec elle.

Les Citadins c’était aussi une famille pour moi, littéralement. Ma blonde, mon beau-frère et même ma sœur ont été dans le programme en même temps que moi. Mes coéquipiers forment aussi une famille, car je crois que l’équipe permettait à tous d’être soi-même et avec confiance, peu importe les différences.

En somme, mon histoire n’est pas si particulière : je n’étais pas une étoile, pas de difficulté à l’école à surmonter, ni même un passé difficile. Mais c’est bien ainsi, pas tout le monde peut marquer le programme. Pour la plupart des athlètes, c’est plutôt le programme qui nous marque et forge la personne que nous sommes. C’est mon cas.

Laurent

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