C’est à leur terrain adjacent au Stade Saputo que les formations des Citadins de l’UQAM accueillaient celles de l’Université Concordia vendredi soir. Si les dames ont neutralisé les Stingers pour en venir à bout 4 à 0, les messieurs ont pour leur part manqué de chance et dû se contenter d’une nulle de 1 à 1.
Six matchs; six victoires
Décidément, la troupe féminine uqamienne a le vent dans les voiles. Devant près d’une centaine de spectateurs, elle a signé une sixième victoire en autant d’occasions cet automne. Avec sa fiche parfaite, l’UQAM conserve la tête du classement et peut être fier des 18 points qu’elle a cumulés jusqu’à maintenant.
Hier contre le Stingers, la troupe en bleu et blanc n’a pas été souvent menacée, comme le raconter l’entraîneur-chef Alexandre Da Rocha. « On a réussi près de 500 passes dans ce match, c’est vraiment exceptionnel. On ne les a pas toujours réussis dans le tiers du terrain où nous étions dangereux, mais quand même. On a eu beaucoup de temps de possession, beaucoup de temps pour placer notre jeu ».
Léa Palacio-Tellier a fait du bon boulot pour garder le filet et toute la ligne défensive s’est montrée étanche. Ce match-ci a été une autre occasion de constater la profondeur de l’alignement uqamien. Quatre buts ont été marqués par quatre joueuses différentes. C’est Phiseline Michel qui a ouvert le bal à la 8e minute. Puis au retour de la demie Roseline Eloissaint (53e minute), Julia Liguori (67e minute) et Estel Belval (85e) ont fait vibrer les cordages.
À ce stade-ci, coach Da Rocha peut se dire que son objectif de début de saison est pratiquement atteint. « Nous ce qu’on voulait, c’est maximiser le nombre de points qu’on pouvait aller chercher durant la première moitié de saison. » Avec 18 points d’accumulés, c’est mission accomplie.
Résultat amer pour les hommes
La déception était palpable dans le rang des Uqamiens en fin de match. La troupe locale avait pourtant dominé ses opposants durant une bonne partie du match. Mais repartir avec une nulle a été difficile à accepter, tant pour les entraîneurs que pour les joueurs.
« Ce n’est pas le but qu’on se prend qui me déçoit, c’est l’attitude du groupe. On n’a pas une bonne énergie, on communique mal entre nous. Le talent est là, la qualité de jeu aussi, mais on s’embrouille. Au lieu de se faire confiance et d’être satisfait de notre progression, on s’impatiente. On a eu les occasions pour gagner 4 à 0, mais on a mal canalisé nos énergies. Les automatismes et la fluidité, ça se construit. Notre équipe doit se faire confiance », a souligné l’entraîneur-chef Christophe Dutarte à sa sortie du terrain.
Si les Uqamien ont dominé une bonne partie de la première demie, il aura fallu attendre à la 40e minute pour voir Simo El Alaoui déjouer le gardien adverse et offrir la priorité aux siens. Les Citadins ont bien fait durant les 50 minutes qui ont suivi, limitant les chances de leurs adversaires et multipliant les leurs. Mais c’est dans la première minute des arrêts de jeu que les Stingers ont fait l’égalité 1 à 1, au grand désespoir des spectateurs présents.
Avec une fiche de deux victoires, deux défaites et deux nulles, les Citadins occupent le 4e rang du classement RSEQ avec leurs 8 points. Soulignons que l’UQTR qui est au 2e rang n’a que 9 points et que Laval en 3e place en a aussi seulement 8. Rien n’est joué pour la troupe de l’UQAM qui profitera de quelques jours de congé avant de reprendre la deuxième moitié de saison.