"Je pense que j’ai un bon ange gardien. Je suis juste vraiment heureux d’être encore là." laisse tomber Elie Karojo en fin d’entrevue. Ces paroles, comme le sourire qu’il affiche en les prononçant, ont toutes les raisons d’être quand on connaît l’histoire du basketteur montréalais.
Extrait de l'article de katherine harvey-pinard, La presse
À l’étage supérieur de l’Auditorium de Verdun, sur la mezzanine menant aux entrées des deux patinoires, se trouvent quelques tables. C’est là, dans un silence apaisant, qu’Elie Karojo nous raconte son récit de vie en toute transparence.
Ce récit, il commence il y a 23 ans, dans un Congo en pleine guerre. Du haut de ses 4 ans, Elie était alors le petit dernier d’une famille de « beaucoup » d’enfants. C’est donc lui qu’on a fait monter dans un avion en direction du Canada.