En automne 2024, Alena Matiushina fera son entrée dans l’équipe de volleyball féminin des Citadins de l’UQAM.
Alena Matiushina, originaire de Moscou, a été façonnée par une série d’influences variées qui ont profondément nourri son amour pour le volleyball. À l’âge de 14 ans, alors qu’elle excellait dans la gymnastique, elle a attiré l’attention d’une observatrice qui a discerné en elle un potentiel certain pour le volleyball. Encouragée par son père, qui partageait sa passion pour ce sport, Alena s’est lancée dans cette nouvelle voie avec détermination.
Son ascension rapide dans le monde du volleyball l’a menée à rejoindre l’équipe de son école, où elle s’est rapidement démarquée.
Cependant, étant donné qu’elle a débuté plus tardivement que les autres athlètes de son groupe, elle a du mettre les bouchés doubles en pratiquant deux fois plus.
« Comme je commençais à jouer beaucoup plus tard que les autres filles de mon âge, j’ai dû m’entraîner avec des filles plus jeunes après ma propre pratique. »
Elle intègre ensuite le prestigieux club junior de Moscou, où elle a eu l’opportunité de peaufiner ses compétences et de se mesurer à des adversaires de haut niveau, consolidant ainsi ses fondations dans le sport.
Elle intègre ensuite le prestigieux club junior de Moscou, où elle a eu l’opportunité de peaufiner ses compétences et de se mesurer à des adversaires de haut niveau, consolidant ainsi ses fondations dans le sport.
Un parcours sportif et académique international.
Alena a poursuivi ses études et sa carrière sportive à l’Université de Pékin, en Chine, une expérience qui a été formatrice à bien des égards. Là-bas, elle a non seulement brillé sur le terrain de volleyball, mais elle a également excellé dans les salles de classe, où selle obtient son diplôme de premier cycle.
Convaincue que le changement est possible par l’engagement civique et une compréhension approfondie des questions sociales, Alena s’est mise en tête d’explorer ces domaines à travers ses études et son sport. Pékin, une ville où les enjeux politiques et sportifs se croisent souvent, lui a offert un terrain fertile pour cultiver ses idéaux et ses ambitions.
Son arrivée à Montréal a marqué le début d’un nouveau chapitre.
À son retour à Montréal, C’est dans le club « Créole« qu’elle continue sa pratique et jouera pendant les deux dernières années.
Son entraineur, dont la fille Mia Amaryllis Abélard venait d’être recrutée dans l’équipe, lui a alors parlé des Citadins de l’UQAM comme continuité de son parcours sportif et académique. Après plusieurs discussions entre les deux jeunes femmes, Alena a souhaité faire les sélections elle aussi, soutenue par ses ami.es et son entourage.
De plus, l’UQAM correspondait aux programmes académiques qu’elle souhaite poursuivre. « Puisque j’étudie les sciences politiques, l’UQAM est l’université idéale pour aborder ce sujet d’un point de vue plus libéral. C’est une université très ouverte d’esprit et c’est une excellente opportunité d’améliorer mon français. »
Alena est inscrite à la Faculté de Science politique et droit de l’UQAM, où elle poursuivra sa maitrise cet automne. Elle se dit motivée par cette discipline et espère travailler dans le domaine des ONG à Montréal.
La saison de volleyball féminin des Citadins de l’UQAM débutera dès les 18 octobre au Centre Sportif de l’UQAM.
Les Citadins espèrent un public nombreux pour encourager les recrues comme les vétéranes dans le début d’une saison qui s’annonce prometteuse.