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L’évolution en volleyball : entrevue avec Frédérique Nicole

Par Laurent Palacio-Tellier

D’abord, Frédérique, explique-nous un peu ton parcours d’études à l’UQAM.

Dès le secondaire, je savais ce que je voulais faire à l’université et je voulais venir à l’UQAM. J’ai donc fait mon baccalauréat en commercialisation de la mode, à l’école supérieure de mode de Montréal à l’ESG. J’ai vraiment aimé ce bac-là! C’est exactement ce que je voulais faire et je l’ai complété en 4 ans. Ensuite, je me suis inscrite au certificat en communication socionumérique des organisations, ce qui me correspondait moins. J’aime trop le marketing et trouver des solutions, alors qu’en communication c’est plus de transmettre le message. Ce certificat m’aura finalement permis de jouer une 5e année dans l’équipe de volleyball. 

Après les études, veux-tu absolument travailler en mode?

Je trouve la mode vraiment intéressante et tout ce qui concerne les tendances. Disons que je n’irai pas travailler chez Bombardier… Mais dans l’industrie des vins, des spiritueux, de l’alimentation ou de la commandite d’événements je trouverais ça intéressant. 

À ton arrivée en 2015, l’équipe de volleyball en était à sa première année en 1re division universitaire. Parle-nous de l’évolution de l’équipe qui venait tout juste de monter de la 2e division et de l’équipe de cette année, où vous connaissez les meilleurs résultats de l’histoire de la formation.

Vu qu’on partait de la division 2 à la division 1, beaucoup des filles à l’époque n’étaient pas aussi investies que les filles de l’équipe actuelle, qui sont venues pour être dans une équipe de division 1 universitaire. À mon arrivée, le volley n’était pas forcément la priorité pour plusieurs filles, c’était plus un passe-temps. L’ambiance était donc excellente, nous étions des amies qui aimaient jouer ensemble, mais nous étions moins bonnes. Maintenant, les filles viennent dans notre équipe pour compétitionner et gagner. Disons que nous sommes passé d’une mentalité « cool nous sommes en division 1 » à « on est en division 1 pour gagner ». Je suis heureuse d’avoir connu ces deux facettes durant mon parcours. D’un côté, j’ai eu beaucoup de plaisir, mais j’ai aussi pu profiter d’une équipe compétitive qui joue avec l’objectif réel de gagner.

D’un point de vue personnel, tu termines cet hiver ton parcours universitaire. Avec un peu de recul, as-tu l’impression d’avoir fait le tour ou la fin de ton parcours est un deuil à faire?

Je dirais que j’ai fait mon deuil l’année dernière. Quand j’ai débuté en 2015, j’aimais tellement l’ambiance avec les Citadins et le passage à la division 1, que j’étais déjà triste qu’il me reste seulement 5 ans. Ce sentiment, je l’ai eu jusqu’à ma quatrième année, car plusieurs de mes coéquipières du début ont terminé cette année-là. Cette saison, c’est mon année de transition où je sens que je transmets les valeurs de l’équipe et mes connaissances aux nouvelles et après je m’en vais. Je dirais donc que je suis prête à passer à autres choses, peut-être même aller jouer pro en Europe. Je suis en contact avec quelques agents, je regarde ce qui me conviendrait le mieux.

Tu agis un peu à titre de gérante de l’équipe. En quoi consiste ce rôle?

C’est un peu vrai. Par exemple, je suis celle qui décide de l’équipement que nous portons lors des matchs ou des entraînements. J’essaye aussi d’écrire des messages de motivation dans notre groupe. Ça, je le fais depuis ma deuxième année en 2016. Je me sens un peu comme la référence auprès des filles, surtout auprès des recures. Je pense que mon rôle c’est d’envoyer les filles vers les bonnes personnes ou je les conseille selon leurs questions ou besoins.

En terminant, ton équipe et toi jouez votre dernier match avant les séries ce dimanche. Quelle est votre sentiment à l’aube de celles-ci?

Le dernier match est quand même important pour les playoffs, car si on gagne on va recevoir les séries. Notre but cette année, c’est d’aller au championnat canadien et donc de gagner les séries! On est dans une approche de tout casser et de tout donner pour l’emporter. D’un point de vue personnel, ce sont mes derniers matchs universitaires alors je veux bien faire pour en garder un bon souvenir. Avec l’année que nous avons connue et les différents défis auxquels on a fait face, on le mérite en ta!

La formation de volleyball joue son dernier match de la saison ce dimanche 16 février face aux Carabins de l’Université de Montréal. Venez les encourager au Centre Sportif de l’UQAM à 14h.

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