L’équipe féminine de soccer des Citadins vient de compléter son échiquier de gardiennes de but grâce à la recrue Laurie Doré.

L’entraîneur-chef de l’UQAM, Alexandre Da Rocha, entrevoit une compétition sereine entre les trois candidates au poste, soit Laurie, Léa Palacio-Tellier et Andréanne Dubeau. «Nous sommes heureux de compléter notre recrutement au poste de gardienne de buts. Nos trois gardiennes ont les aptitudes et les qualités pour se battre afin de jouer à ce niveau. Je ne suis pas inquiet pour ce poste à court et moyen termes», souligne-t-il.

Laurie saura très certainement apporter son expérience de jeu, malgré ses 19 ans. C’est que la jeune femme de St-Lambert de Lauzon, en Chaudière-Appalaches, possède déjà une bannière de championne canadienne et le titre de meilleure gardienne collégiale au pays, qu’elle a décrochés avec le Cégep de Sainte-Foy l’an dernier. «C’est la plus belle expérience de ma jeune carrière de soccer. Ça m’a apporté beaucoup de confiance et de fierté. Le talent gagne peut-être des matchs, mais le travail d’équipe gagne des championnats. J’ai juste hâte au prochain championnat pour le gagner avec l’UQAM», mentionne-t-elle.

Celle qui étudiera en communication profil journalisme a arrêté son choix sur l’UQAM principalement pour son programme de sport d’excellence, qu’elle qualifie de «l’un des meilleurs au pays». Laurie est en contact avec Florian Tertre, entraîneur des gardiennes des Citadins, depuis maintenant un an. Elle avoue qu’il a joué dans sa décision. Elle se dit stimulée par le fait de découvrir une nouvelle philosophie de jeu, de nouvelles techniques et une nouvelle ambiance d’entraînement.

Une histoire de famille

S’il est rare de voir deux sœurs jouer dans une même équipe élite, il est encore plus rare de voir trois sœurs évoluer pour le même chandail! Au cours de sa carrière sportive, Laurie a pourtant eu cette chance unique dans le réseau civil. «Je me trouve privilégiée d’avoir eu la chance de vivre ça avec mes sœurs. Il y avait un élément de motivation, mais également un élément de fierté. C’est sûr qu’on se motive beaucoup entre nous. Il y a beaucoup de compétition entre nous, aussi! C’est hors de question que mes sœurs marquent des buts contre moi lors des entraînements», rigole la sœur du milieu.

Elle souligne que de jouer avec ses sœurs lui a permis de grandement évoluer grâce à la franchise qu’elles ont développé ensemble.