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Finissant en basketball : entrevue avec Stefan Mitrovic

Par Laurent Palacio-Tellier

Pour débuter, Stefan, peux-tu présenter ton parcours académique universitaire?

J’ai grandi à Québec et je suis entré à l’Université Laval en 2015 au baccalauréat en économie des affaires. À mon transfert à l’UQAM, en septembre 2016, j’ai continué dans ce bac en économie. J’ai cependant réalisé que je ne me voyais pas vraiment travailler dans ce domaine plus tard et la charge de travail était assez intense une fois jumelée aux entraînements de basket. J’ai donc changé pour un bac en administration des affaires, que je fais par cumul avec 3 certificats.

Ce transfert en 2016, où tu es passé de Québec à l’UQAM, explique-nous comment cela s’est produit.

Lorsque je suis entré à l’université à Québec, j’ai fait les essais pour l’équipe du Rouge et Or. Le coach de l’équipe de l’époque m’a cependant indiqué, une fois les essais terminés, que je n’avais pas le calibre pour son équipe. Nate Philippe, l’ancien entraîneur de la formation des Citadins, m’a ensuite proposé des essais pour que je joigne l’équipe des Citadins. J’ai donc pris cette chance et j’ai déménagé à Montréal pour venir étudier à l’UQAM et jouer avec l’équipe de basketball. J’étais très motivé, car je voulais démontrer à ceux qui avaient douté de moi que j’avais le niveau pour jouer. Lorsqu’on a gagné la médaille d’argent au provincial cette année-là, en 2016, j’ai su que j’avais eu raison de tenter l’expérience avec les Citadins.

Parlons un peu de tes entraîneurs justement. L’entraîneur qui était venu te recruter en 2016 a été remplacé par Mario l’année suivante. Comment as-tu vécu ce changement?

Évidemment, Nate est celui qui m’a donné une deuxième chance, qui est venu me chercher à Québec et pour cela je le remercie. Ensuite il est parti, et c’est Mario qui est devenu entraîneur-chef. Je connaissais bien Mario, car il était assistant-coach dès mon arrivée et j’avais donc déjà une chimie avec lui. Au niveau de la transition, je dirais que « coach Rio » amène vraiment quelque chose de positif et de spécial au programme. Il nous pousse vraiment pour qu’on atteigne notre meilleur niveau.

Sur un plan plus personnel, tu complètes ton parcours avec les Citadins cette année. Est-ce un deuil à faire pour toi?

La nostalgie commence déjà à frapper depuis cette semaine je dirais, avec l’approche du dernier match. Mais c’est surtout mon entourage, mes amis et ma famille qui m’en parlent beaucoup et cela me fait réaliser qu’après cette année, je ne pourrai plus revivre ces moments et que ce sera véritablement terminé. C’est donc une sorte de deuil, oui. C’est quand même quatre années, et aussi mes premières années à Montréal. Je crois que le style de vie, celui d’étudiant-athlète, c’est ce qui va me manquer, car je n’y aurai plus accès. Je vais cependant continuer de jouer au basket, et j’aimerais aller jouer pro, donc c’est un autre parcours qui va débuter.

Pour terminer, quel est ton meilleur souvenir, celui que tu vas garder de ton parcours avec les Citadins?

Les voyages d’équipe. Honnêtement, le voyage qu’on a fait cette année à Edmonton, j’ai adoré. Voir des gars de 6 pieds 8 pouces «tout pognés» dans l’avion, l’ambiance générale et les liens qu’on crée lors des voyages sont des moments que je vais garder en mémoire, c’est certain. Sinon, il y a aussi l’atmosphère lors de nos matchs à domicile qui est vraiment spéciale. Nos matchs à la maison ont toujours quelque chose de particulier et ça me plaît.

La formation de basketball jouera son dernier match de la saison régulière ce samedi 22 février à 18h au Centre sportif de l’UQAM. Venez encourager l’équipe et créer cette atmosphère spéciale alors que les Citadins affronteront Bishop’s.

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