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Alexandre Da Rocha, mon moment de l’année

L’automne 2019 a été marquant pour la formation féminine de soccer. Si la troupe a enregistré sa meilleure fiche à vie, elle s’est également rendue plus loin que jamais dans les séries éliminatoires. Pour l’entraîneur-chef Alexandre Da Rocha et ses adjoints, cette saison est la concrétisation de bon nombre d’années de travail et d’investissement.

Alors que l’automne 2019 restera marqué dans l’histoire du programme, on s’est demandé si un moment plus particulier allait resté gravé dans la mémoire de l’entraîneur.

Mon moment de l’année, signé Alexandre Da Rocha

« Quand on a reçu le calendrier de saison, on a remarqué qu’on avait un “week-end de la mort” à la mi-septembre. On recevait l’équipe de l’Université de Montréal puis on allait jouer à l’Université Laval au cours de la même fin de semaine. Les Carabins sont nos rivaux montréalais et ont une solide équipe depuis bien des années; puis historiquement depuis mon arrivée à l’UQAM, notre fiche contre le Rouge et Or était alors de zéro victoire, sept défaites, un but pour et 30 buts contre. Pas de besoin d’en dire plus sur le défi que représentait ce week-end-là! On savait très bien que ça allait être compliqué pour nous.

Le jeudi soir, on recevait les Carabins chez nous, à notre terrain du Stade Saputo. On a pris l’avance 1 à 0 tôt dans la partie. Mais à la 83e minute, les Carabins ont égalisé. Quand ils ont marqué, fallait voir ça, ils se sont tous levés de leur banc, comme s’ils venaient de gagner un championnat. Ils étaient hystériques d’égaliser contre nous. Et nous, on n’a même pas réagi. À la 93e minute, on a égalisé, sur un vraiment beau but en plus! Ça été un moment marquant : revenir de la sorte dans un match aussi important contre nos rivaux : on a démontré beaucoup de contrôle et d’assurance.

Trois jours plus tard, on se rendait à [l’Université] Laval. Déjà dans l’autobus on sentait une énergie particulière, comme une force. On s’en allait là sans doute ni appréhension. J’avais l’impression que le but de la victoire marqué contre les Carabins quelques jours avant nous avait rendu inébranlables. En première demie, une vague a ramassé le Rouge et Or : elles ne pouvaient rien faire. On dominait. Même si elles se sont mieux organisées en deuxième demie, le mal était fait, on menait et on ne leur laissait pas de chance. Je me souviens avoir été vraiment impressionné de la qualité de jeu qu’on offrait à ce moment-là.  Avec la façon dont on venait de gagner, on savait que quelque chose se passait.

Avec ces deux victoires, on montait notre fiche à cinq victoires et aucune défaite. Au cours de cette fin de semaine là, on a compris que la tendance des vingt dernières années était renversée : c’était nous l’équipe à battre. Cette phrase-là, on l’entendait beaucoup depuis la présaison, mais là, on le vivait, on le voyait. L’UQAM présentait l’alignement le plus solide et la meilleure équipe de la province et probablement l’une des meilleures du pays. À partir de ce moment-là, tout est devenu possible pour nous.»

L’UQAM est demeurée l’équipe à battre tout au long de la saison. Complétant le calendrier régulier avec une fiche de 12 victoires, une défaite et une nulle, les Citadins ont été sacrées championnes de la saison régulière. En séries éliminatoires, elles se sont hissées jusqu’en finale RSEQ, une première dans l’histoire du programme.

Pour souligner sa saison exceptionnelle et sa contribution au rayonnement de l’UQAM, le programme des Citadins est fier d’annoncer la candidature d’Alexandre Da Rocha pour le prix Entraîneur de l’année 2019-2020, une présentation de la Cabine T sans fil.

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