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Vouloir redonner au programme

Les ex-étudiants-athlètes sont de plus en plus nombreux à passer du banc des joueurs au banc des entraîneurs. Tous sports confondus, ils sont plus de 50% dans cette situation au sein du programme sportif de l’UQAM. Au cours du mois de juin, les récits de ceux-ci vous seront présentés.

Dans cette 5e édition, mise en lumière des entraîneurs adjoints en basketball masculin et féminin : Richard Addai, bachelier en kinésiologie (UQAM-2015), Janice Quintos, bachelière en kinésiologie (UQAM – 2017) et Sarah Cabana, bachelière en enseignement de l’éducation physique (UQAM – 2018).

Vouloir redonner au programme

Richard, Janice et Sarah ont beaucoup en commun. Ils ont défendu les couleurs des équipes de basketball de l’UQAM, ils ont été des figures marquantes au sein du programme uqamien, puis ils sont devenus adjoints pour les Citadins. Pour Janice, c’est en 2015 que le saut de joueuse à entraîneure s’est fait. Pour Richard, c’était l’année suivante. Sarah quant à elle vient tout juste de confirmer son retour avec les Uqamiennes.

Pour tous les trois, le même sentiment d’attachement demeure. « J’ai toujours eu un fort sentiment d’appartenance envers l’UQAM. Après avoir terminé mon parcours de joueuse, j’ai continué de suivre l’équipe et honnêtement, ça me manquait de ne plus faire partie de celle-ci. C’est sans hésiter que j’ai voulu me réinvestir », raconte Sarah.

Si ces trois anciens ont tenu à rester (ou revenir) dans l’entourage uqamien, leurs motivations sont nombreuses, mais convergent toutes dans le même sens. « Mon but est d’aider le plus que je peux en développant les joueurs du mieux que je peux. En travaillant fort avec les autres entraîneurs, je veux amener un championnat à l’UQAM », dit l’adjoint du volet masculin. « Je veux travailler de concert avec les autres coachs pour développer les joueuses, les meneures et ailières plus particulièrement », rajoute Janice. « J’ai toujours été fière de porter les couleurs des Citadins et je me sens privilégiée de pouvoir partager mon expérience avec les joueuses et les autres entraîneurs. J’espère pouvoir transmettre mon vécu et mes expériences de joueuses aux filles », rancherie Sarah.

La notion de transmission des savoirs est au cœur des motivations des trois adjoints, tout comme cette impression que les Citadins ont été une sorte de famille pour eux. Pour Richard, arrivé chez les Citadins en 2012 après un passage avec le Rouge et Or de l’Université Laval (2009-2010), les Citadins et surtout ses entraîneurs ont occupé une place importante dans de sa vie alors qu’il était étudiant. « Olga (Hrycak) a fait beaucoup pour moi, je la considère comme une deuxième mère. Puis c’est vraiment grâce à Mario (Joseph) que je suis venu à l’UQAM. Après (l’Université) Laval, il m’a contacté, m’a parlé du plan que les Citadins avaient. Plus jeune, je me souviens d’avoir vu Mario jouer, je savais qu’il avait une excellente compréhension de la position de meneur et qu’il allait pouvoir m’aider à grandir à cette position », souligne Richard.

Le coaching a toujours fait partie des envies de nos trois basketteurs, non seulement comme bon plan de transition pour leur après-carrière de sportif, mais aussi pour transmettre leur passion pour leur sport. « J’ai toujours su que je voulais coacher à la fin de ma carrière de joueur », raconte Richard. Même son de cloche du côté de Sarah. « J’entraîne des jeunes filles à l’école secondaire Gérard-Filion depuis deux ans et j’adore leur transmettre ma passion et être un modèle pour elles. J’ai de plus en plus envie de me développer comme entraîneure et d’apprendre le plus possible en m’entourant d’entraineurs qualifiés et expérimentés », rancherie-t-elle.

Pour Janice, le défi sera double la saison prochaine. Pour la première fois, elle prendra à la fois un poste d’adjointe, mais aussi celui de préparateure physique pour son groupe. « Pour la prochaine saison, je vais être encore plus challengée. Je vais travailler avec l’équipe des préparateurs physiques afin d’aider au développement physique des joueuses », confirme-t-elle. Une belle façon d’allier sa formation universitaire et son boulot d’entraîneure.

L’UQAM à cœur

Visiblement passionné de leur sport et de la transmission de leurs savoirs, les trois assistants auraient pu poursuivre leur carrière d’entraîneur sur d’autres terrains que celui des Uqamiens. La question se pose : pourquoi vouloir rester à l’UQAM? Les trois sont du même avis : « on est fiers d’avoir porté les couleurs de l’UQAM et on a envie de porter le programme encore plus haut », paraphrasent-ils.

Du côté masculin, Richard sait qu’il peut faire la différence dans le plan établi par son ami et entraîneur-chef, Mario Joseph. Seulement l’an dernier, les Citadins ont recruté certains des meilleurs joueurs de la province et ont fait bonne figure jusqu’en finale de conférence.

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