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Trois Citadins en Belgique pour des matchs de futsal

L’Équipe du Québec de futsal s’est fait offrir une occasion en or : se rendre à Bruxelles pour disputer deux matchs contre l’équipe nationale de futsal de Belgique. Parmi les représentants de l’équipe québécoise, on retrouve Julia Liguori et Léa Palacio-Tellier ainsi que leur entraîneur Alexandre Da Rocha.

Les 3 et 4 avril, une dizaine de Québécoises et leurs entraîneurs seront donc dans la région de Bruxelles pour disputer deux parties. « Ça s’est organisé simplement. La Fédération de soccer du Québec est entrée en communication avec la fédé de futsal belge. Rapidement, les deux parties se sont montrées ouvertes à jouer des matchs l’une contre l’autre », a raconté celui qui agit à titre d’entraîneur adjoint avec l’Équipe du Québec de futsal, Alexandre Da Rocha. Il faut dire que le futsal est plus reconnu en Europe qu’au Québec. Comme le rappelle coach Da Rocha, « il n’y a toujours pas d’équipe nationale de futsal au Canada, mais la plupart des pays en ont maintenant une. Certains pays ont même démarré des ligues professionnelles.»

Si l’engouement pour le futsal est grandissant au Québec et au Canada, ces occasions de performer à l’échelle internationale sont excellentes pour faire valoir le sport et aussi le talent des athlètes québécois. En ce sens, Julia et Léa n’en seront pas à leur première expérience internationale. En août 2018, les deux Uqamiennes avaient fait le voyage vers le Kazakhstan pour le Championnat du monde universitaire féminin de futsal. Cinq autres membres de l’Équipe du Québec avaient aussi participé à ce championnat mondial. 

Chose certaine, leur expérience internationale leur sera très utile dans ce voyage-ci. « L’expérience qu’on a nous permet de mieux nous préparer. On sait maintenant ce que ça prend pour jouer à ce niveau. Je pense qu’on a acquis une maturité dans le voyage d’août dernier, et ça pourrait faire la différence cette fois-ci », raconte Julia. Léa en rajoute en soulignant que leur expérience « sera aussi utile au niveau de la préparation d’avant-match : on va mieux gérer le stress, le décalage, la visualisation de jeu … ».

Des attentes quant aux résultats?

Si le futsal est moins établi ici, cela ne veut pas dire que les attentes des joueuses et entraîneurs soins moindres. « Je suis certain qu’on peut offrir une bonne opposition, surtout lors du premier match, alors qu’on va être plus reposés », mentionne Da Rocha. « On veut performer en Belgique et on s’est préparé en conséquence. On est focalisé sur notre objectif et si on joue selon nos vraies capacités, on est capable d’offrir une très bonne performance », ajoute Julia.

L’entraîneur-chef Kyt Selaidopoulos se rend en Belgique avec un groupe solide et expérimenté. « Notre grande force, c’est que toutes les filles ont la même mentalité : nous sommes toutes compétitives et on veut toutes être les meilleures dans ce qu’on fait », relate Julia. Techniquement, la troupe en bleu et blanc ne donne pas sa place non plus. « Toutes les joueuses sont excellentes balle aux pieds et sont capables de se sortir de n’importe quelle situation difficile. Elles sont toutes capables de se trouver dans les plus petits espaces », ajoute celle qui gardera le filet québécois.

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