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Six recrues de plus en soccer féminin

L’entraîneur-chef de la formation féminine de soccer des Citadins vient de conclure une entente de recrutement dont il peut être fier. Pas une, ni deux, mais bien six étudiantes-athlètes en provenance de l’équipe nationale U 20 d’Haïti ont choisi l’UQAM pour poursuivre leur parcours sportif et académique.

« Ça fait depuis novembre que je discute avec elles. Au début, deux filles pensaient venir, puis au fil des mois, elles sont six à avoir signifié leur intérêt pour les Citadins. Il faut que je souligne le travail et la collaboration de Jean Penel Germain, le représentant de la Fédération Haïtienne. C’est vraiment grâce à lui que ce recrutement est devenu possible », raconte l’entraîneur Alexandre Da Rocha.

Roseline Eloissaint, Jennyfer Limage, Jonie Gabrielle, Emeline Charles, Phiseline Michel et Isnada Lebrun porteront donc le bleu et blanc de l’UQAM dès l’automne prochain. Déménagées à Montréal depuis le printemps, les six footballeuses jouent déjà dans des équipes de la Première ligue de soccer Québec (PLSQ) féminine, un avantage croit l’entraîneur uqamien. « C’est certain que ça facilite leur arrivée et leur transition. Non seulement elles vont connaître des joueuses du circuit universitaire, mais elles sont s’acclimater au niveau et au style de jeu d’ici ».  Autre avantage pour Roseline, Emeline, Isnada et Jennyfer : en s’alignant avec le A.S. Blainville, dirigé par Hansito Delgado, entraîneur adjoint avec la formation féminine des Citadins depuis l’hiver dernier.

Si les six Haïtiennes voulaient venir au Québec pour développer leurs aptitudes en soccer, elles voulaient aussi profiter de ce passage pour poursuivre des études universitaires. Désirant s’installer dans un milieu cosmopolite et urbain, Montréal se démarquait comme un choix avéré. Ensuite, il fallait choisir la bonne université. Pourquoi ont-elles choisi l’UQAM au final? Bien sûr pour ce que propose Alexandre Da Rocha en terme de jeu et d’encadrement, mais aussi beaucoup pour le volet académique. « Elles étudieront au certificat en anglais ; c’était leur premier choix académique. Ainsi, elles pourront non seulement développer leurs aptitudes sportives, mais aussi décrocher un diplôme universitaire dans un champ qui leur sera utile », explique Daniel Méthot, coordonnateur du sport d’excellence à l’UQAM.

Trop de recrues?
Avec six joueuses de plus de confirmées, l’édition 2019-2020 des Citadins s’enligne pour être la plus nombreuse depuis l’arrivée de l’entraîneur Da Rocha (2012). Déjà, le pilote entrevoit un alignement de 25 joueuses, si ce n’est plus. Habitué de préparer sa saison avec un alignement de dix-huit à vingt filles, la gestion sera différente l’automne prochain. Pour le principal intéressé, est-ce qu’avoir 25 joueuses devient un problème? « Pas du tout! C’est un avantage. Ça va permettre au coaching staff de changer les stratégies d’un match à l’autre. On va aussi pouvoir reposer certaines filles ; la saison est tellement condensée et intense, ça ne fera pas de tort. Puis je pense que ça va amener une seine compétition à l’interne. Tout le monde va devoir travailler fort pour mériter son temps de jeu », raconte-t-il.

Outre jouer en PLSQ féminine, Roseline, Jennyfer, Joanie, Emeline, Phiseline et Isnada entameront prochainement leur programme d’entraînement, sous la supervision des préparateurs physiques Athanasio Destounis et Adel Bendjeddou. C’est à la mi-août que le camp d’entraînement de la formation féminine de soccer débutera.  

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