Après quatre années passées dans l’uniforme des Rafales du Cégep de Terrebonne, Érika Claveau était prête pour faire le saut au niveau universitaire. Son choix s’est arrêté sur l’UQAM, tant pour le programme sportif que pour le volet académique.
Il y a quelques années déjà que les entraîneurs Citadins avaient l’œil sur la milieu de terrain. C’est Louis-Frédérick Levasseur, responsable du recrutement, qui a fait l’approche officielle en hiver 2016. À ce moment, il faut dire que l’étudiante-athlète n’évoluait pas au sein de la ligue la plus compétitive, et ce, par choix. « Plus jeune, j’ai passé plusieurs années au sein d’équipes de haut niveau [notamment avec le Centre national de haute performance (CNHP) et équipes du Québec – de 2012 à 2014]. Rendue au cégep, j’ai comme eu besoin de ralentir, de m’ennuyer du soccer », relate la principale intéressée. Mais cette première rencontre avec l’adjoint des Citadins a fait revivre cette envie de dépassement chez la jeune femme. Si bien que l’option de s’engager parmi les rangs universitaires est devenue un objectif.
En mars 2018, Érika est invitée à prendre part à des séances d’évaluation avec les Citadins et dès l’or ses doutes se dissipent. « Je voulais jouer universitaire. J’avais envie de cette structure, de cet encadrement et surtout de ce sentiment de dépassement », souligne-t-elle. Et rapidement la footballeuse est interpellée par l’organisation que proposent les Citadins. Le style de jeu, les programmes de préparation physique et l’encadrement lui plaisent rapidement.
Pour rehausser son niveau de jeu, Erika s’aligne avec le club de soccer AAA de Repentigny à l’été 2018, une formation qui évolue dans la Ligue de soccer élite du Québec (LSÉQ). C’est lors d’un match de Repentigny que l’entraîneur-chef Alexandre Da Rocha voit l’athlète en action. « Je la connaissais déjà, je connaissais ses aptitudes et la revoir jouer n’a que confirmé ce que je pensais. Elle a beaucoup d’énergie et une grande facilité à diriger le jeu, une qualité essentielle pour une joueuse de milieu. Elle a le sens du jeu et a de belles aptitudes techniques », souligne l’entraîneur uqamien.
Nul doute donc qu’Érika sera une bonne addition pour les Citadins, mais il ne faut pas oublier que la compétition est féroce au milieu du terrain chez les Citadins. « C’est une position où on a d’excellentes joueuses, mais elles présentent toutes des qualités différentes. Érika va nous des options de plus. Et elle est adaptable : elle pourrait très bien être utile à d’autres positions », ajoute le pilote.
Érika souhaite intégrer le baccalauréat d’intervention en activité physique dès l’automne 2019.