Habituellement, le gala de fin d’année est l’occasion de saluer le parcours des finissant.e.s. Cette année, en raison des circonstances exceptionnelles, nous ne pouvons tenir le traditionnel gala et donc reconnaître nos vétérans. Afin de le faire différemment, nous avons offert à certains finissants la chance de tirer un bilan de leur passage avec les Citadins de l’UQAM. Dans ces quelques textes, ils se confient sur ce qu’ils ont tous qualifié d’années marquantes dans leur vie.
L’auteur de ce texte est Glen Le Foll, membre de la formation de badminton des Citadins, étudiant à la maîtrise en sciences de la gestion.
Glen,
On est le 20 août 2015, tu quittes ton île tropicale et 30 h plus tard, tu atterries à Montréal. Il est 7 h du matin. À peine 12 h plus tard, tu participeras aux sélections pour l’équipe de badminton des Citadins.
Tu ne t’attendras pas à être pris dans l’équipe (tu as eu des crampes au bout de 20 minutes d’entraînement). Tu ne sais pas toutes les aventures qui t’attendent là-bas. J’ai un conseil : profite de chaque instant et donne-toi à fond. Tu ne t’attendras pas non plus à ce que ces cinq prochaines années te transforment physiquement, mentalement et socialement.
Pourquoi physiquement? Parce qu’Athanasio, le préparateur physique, va te faire squatter tellement fort que tu devras changer de taille de pantalon. Parce que tu vas découvrir, qu’aller au gym ce n’est pas si pénible en fin de compte. Parce que tu vas découvrir qu’aller au gym c’est payant sur le terrain.
Pourquoi socialement? Parce que tu ne vas pas seulement découvrir des athlètes qui jouent dans un même club, mais une famille. Autant les membres du personnel, tes coéquipiers et tes coachs qui t’entraîneront, te pousseront et te soutiendront à tous les moments de ton parcours.
Pourquoi mentalement? Parce que grâce à eux, tu forgeras ton mental et ton séjour dans cette famille d’adoption ne fera que monter en intensité, tu en redemanderas toujours plus chaque année.
Sans t’en rendre compte, de recrue tu passeras vétéran, et en un instant tu réaliseras que c’est à ton tour de passer le flambeau. Bref, sans regret tu regarderas la taille de tes pantalons avec le sourire parce que sans cette famille tu n’aurais probablement pas pu être aussi fière de toi.
Merci à eux.
Glen