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Étudier à l’étranger : «Ça vaut le coup»

S’il fallait décrire Marina Ajavon en un mot, «fonceuse» serait certainement le plus juste. Rêvant de faire des études en Amérique et de quitter sa zone de confort, cette Parisienne a jeté son dévolu sur Montréal. Après avoir arrêté son choix sur l’UQAM, elle enfile cette année le maillot de l’équipe de volleyball des Citadins. Portrait d’une étudiante-athlète inspirante hors du commun.

Marina a fait le voyage jusqu’à l’UQAM au printemps 2019. Aujourd’hui, elle ne regrette en rien son choix d’étudier à l’international. «À la base, je suis venue pour les études; je veux être journaliste. Comme l’engagement de trois ans était impressionnant pour moi, j’ai opté pour le certificat en animation culturelle», souligne-t-elle.

Si elle confirme que beaucoup de défis attendent les étudiants étrangers, Marina encourage fortement les intéressés à suivre leur rêve. « Ça vaut le coup de se lancer. Écoute ton cœur. Si tu as toujours voulu voyager, renseigne-toi, sois conscient que ce sera gros, mais fais-le.»

Selon elle, l’accueil que lui ont réservé l’UQAM et les Citadins a eu un grand impact sur sa capacité à s’adapter. Grâce au soutien reçu depuis son arrivée, l’étudiante-athlète de 23 ans fera le saut et s’inscrira au baccalauréat l’an prochain. «Si je devais définir l’UQAM en émoji, ce serait celui qui fait un câlin. Quand je suis arrivée, je me suis sentie à la maison et en sécurité. Les étudiants viennent de partout et c’est inspirant. Ça donne le goût de voyager, de foncer et d’écouter ses rêves », conclue-t-elle.

Toute une adaptation

C’est en regardant le site de l’Université que Marina a découvert qu’il y a du volleyball élite à l’UQAM, elle qui évoluait au niveau national avant son départ. Elle a écrit à l’entraîneur-chef de la formation féminine des Citadins, M. Claude Tremblay, qui l’a intégré à l’équipe. Toute une adaptation pour l’athlète de six pieds, qui a dû s’adapter au rythme exigeant de cinq entraînements par semaine, sans compter les matchs et les périodes de musculation, et ce, en plus de son statut d’étudiante à temps plein.

«Je me lève tôt et je consacre toutes mes matinées aux études. Je vais à mes cours puis je me rends à nos entraînements le soir. La clé, c’est l’organisation et c’est de toujours prendre de l’avance. Je n’ai pas de télé et je me suis mise un temps limite pour les médias sociaux», avoue celle qui compte quelque 24 000 abonnés sur Instagram.

La fin approche

À seulement quelques matchs de la fin de la saison régulière, Marina et ses coéquipières se préparent à jouer le tout pour le tout. Plus que jamais, les filles de Claude Tremblay sont conscientes qu’elles doivent rester unies. «On est de bonnes coéquipières et on a toutes le même but. Il faut simplement garder le niveau et être constantes», croit-elle.

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