Les cinq recrues haïtiennes des Citadins, Roseline Eloissaint, Phiseline Michel, Jonie Gabriel, Isnada Lebrun et Emeline Charles, s’envolent ce mercredi vers Haïti afin de prendre part à la première ronde de qualification de la CONCACAF en prévision des Jeux olympiques de 2020.
Il va sans dire que pour les cinq jeunes femmes, cette occasion unique est emballante. Lorsqu’elles se sont amenées au Canada au printemps 2019, les footballeuses avaient comme objectif de développer leurs aptitudes physiques et sportives. Avec cette convocation de l’équipe nationale senior, elles ont certainement un sentiment d’accomplissement.
Comme elles seront parties du 25 septembre au 9 octobre, les entraîneurs Citadins devront composer avec la perte de ces éléments clés au sein du groupe. L’équipe qui a un dossier sans tache de sept victoires en autant de rencontres serait en droit de s’inquiéter pour les semaines à venir, mais au contraire, l’entraîneur-chef Alexandre Da Rocha est confiant de la capacité d’adaptation des siennes. « C’est certain qu’on va s’arranger, on a connu de pires situations au cours des dernières saisons. On va devoir apporter des ajustements, mais on a la profondeur pour le faire et pour composer avec la situation », a-t-il expliqué.
Durant l’absence des cinq étudiantes-athlètes, les Citadins joueront quatre matchs : McGill le vendredi 27 septembre, l’UQTR le lundi 30 septembre, Laval le vendredi 4 octobre et Concordia le 6 octobre. Comme le confirme le pilote uqamien, le plus gros test sera certainement contre le Rouge et Or, qui occupe la 2e place du classement avec sa fiche de 6 victoires, 1 défaite et 1 nulle. « On a soutiré une victoire au Rouge et Or à leur domicile le 15 septembre dernier. Là, on va devoir changer notre approche et s’adapter. C’est certain que Laval va nous offrir une solide opposition », a-t-il rajouté.
Somme toute, les entraîneurs Citadins se sont dits fiers et heureux de la participation de leurs cinq protégées avec l’équipe senior nationale d’Haïti. « On est ultra fiers d’elles. En venant jouer à l’UQAM, leur objectif était d’atteindre le niveau pour faire partie de cette équipe. C’est aussi gratifiant de savoir qu’on a contribué à leur succès. On a hâte de suivre leurs résultats et leurs accomplissements là-bas », a conclu le pilote uqamien.
Les cinq uqamiennes et l’équipe haïtienne ont deux matchs à l’agenda au cours des 10 prochains jours. Le premier aura lieu le jeudi 3 octobre contre le Surinam, puis le second est prévu le lundi 7 octobre contre Porto Rico.