Les championnats provinciaux masculin et féminin avaient lieu à l'UQAM le samedi 10 février.
Du côté féminin, l’équipe devait relever un gros défi face à l’Université de Sherbrooke, 3e au classement. Les joueuses ont réussi à cumuler deux victoires, mais se sont ultimement inclinées 3-2.
Dans les performances notables, Catherine Plante-Gonthier a battu de façon convaincante la meilleure joueuse de l’université adverse au pointage de 21-5, 21-13. Également, la recrue Amélia Truong a pris sa revanche contre Méganne Pelletier, qui l’avait battue au dernier tournoi. Dans un match enlevant, elle a arraché la victoire en remportant les six derniers points (19-21, 21-14, 21-18).
Les recrues de l’équipe ont fait preuve d’une incroyable combativité tout au long du tournoi, même face à une équipe plus expérimentée. Nous repartons de ce tournoi avec la tête haute, conscients de ce que nous devons améliorer pour atteindre nos objectifs futurs.
« Nous avons cinq filles pour qui il s'agissait d'un premier championnat. Dans une situation de grande pression face à une équipe mieux classée, elles se sont battues de façon exemplaire. Ça augure bien pour les prochaines années. »
uqam champions!
Le tournoi masculin restera gravé dans les annales de l’UQAM. Nos athlètes ont surmonté tous les obstacles pour vaincre l’équipe favorite et remporter la compétition.
En demi-finale, la troupe uqamienne, 2e au classement, affrontait l’Université Laval. Après une victoire de Thomas Conde en simple, un match de double disputé par Jérémy Pellerin et Rathanak Chaophat s’est soldé par une défaite crève-cœur à la manche ultime (18-21, 21-19, 21-23).
Justin Ostiguy, généralement joueur de double, a mené un combat difficile contre un spécialiste de simple, mais s’est incliné en 3 manches (22-20, 14-21, 16-21).
Une victoire décisive en simple par Benoit Bordeleau a forcé un match ultime pour une place en finale. L’issue de la rencontre reposait sur les épaules de la recrue Philippe Bélanger et du vétéran Arthur Gromko-Vallée. La paire a perdu la première manche en prolongation avant de démontrer une force mentale impressionnante et gagner les deux manches suivantes (21-23, 21-11, 21-17).
En finale, l’UQAM affrontait l’Université de Montréal, qui n’a pas connu la défaite en saison régulière. Fidèle à son habitude, Thomas Conde a fait preuve d’une attitude irréprochable pour donner l’avance aux Citadins au score de 21-12, 21-16.
Arthur Gromko-Vallée et Justin Ostiguy ont repoussé les meilleurs joueurs de double des Carabins à la limite, s’inclinant 21-16, 14-21, 19-21.
Après avoir joué en double en demi-finale, le versatile Philippe Bélanger a mené un excellent match de simple, mais a finalement perdu le match 18-21, 20-22.
L’UQAM devait donc remporter les deux dernières parties. Pour garder l’équipe dans la course, Benoît Bordeleau a brillé, remportant un match âprement disputé (21-18, 19-21, 22-20) contre un joueur qu’il n’avait battu qu’une seule fois auparavant.
Les yeux des spectateurs se sont ensuite tournés vers le match décisif mettant en vedette Jérémy et Rathanak.
Dans une ambiance électrique, l’équipe de Cheerleading des Citadins, qui était présente en fin de journée, investit les bord de terrains pour encourager nos joueurs dans leurs derniers efforts jusqu’à la victoire.
Mettant de côté leur défaite serrée en demi-finale, ils ont entamé le match avec une énergie incroyable, qui n’a pas diminué pendant près d’une heure de jeu. Le plus impressionnant a été leur capacité à gérer leurs émotions lors de la manche ultime, qu’ils ont mené tout le long (21-15, 18-21, 21-9).
C’est une victoire impressionnante que l’équipe masculine arrache à la dernière minute. C’est dans une très grande émotion que l’équipe reçoit une bannière de champions provinciaux et un trophée largement mérité.
« Je suis très fier de toute l'équipe. À ce niveau, chaque match peut se solder par une victoire ou une défaite. Le fait de repartir le trophée à la main témoigne de la résilience des Citadins face à l'adversité, leur capacité à se relever après des défaites difficiles et de performer sous pression. C'était un privilège de les accompagner dans cette journée haute en émotion. » -
Photos : Denis Rouleau
Texte et analyse: Alexis Gohier-Drolet